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29 sept. 2012

Le plaisir et l'apprentissage : les émotions de la réussite

Daniel Goleman, auteur du best-seller Emotionnal Intelligence a apporté un nouvel éclairage sur cette question et bien d'autres. Notre intelligence cérébrale et notre acuité émotionnelle forment un subtil mélange qui se renforce mutuellement. Entre la conscience et le contrôle de soi, la motivation et l'empathie, l'ouverture d'esprit, le tact et la diplomatie, c'est une autre façon d'être bon ou meilleur. Le marché du travail l'a déjà intégré comme un facteur clé de la réussite. 

Plus créatif, plus productif, plus flexible et plus convivial,
tels sont les mots d'ordre pour devenir propriétaire de sa vie.

La peur, l'anxiété, l'irritabilité ou la déprime et leurs conséquences : problèmes familiaux, conflits de travail, toxicomanie, alcoolisme, ... sont autant d'indicateurs à prendre en considération pour agir et surmonter les difficultés.
Les formations destinées au Top management, middle management ont connu les brain ou Team builiding, il est temps de passer au Heart Building.
Le développement et l'expression de l'intelligence sont intimement liés aux facteurs émotionnels comme le rappelle le psychologue Michel Trudeau.
Nombreuses sont déjà les personnes qui ont conscience que seul le QI ne permet pas d'assurer un succès personnel et professionnel. Weschler l'avait déjà mis en évidence en 1940. Ces travaux développés par Tooby en 1985, Oatley & Jonson-Laird en 1987 et Damasio en 1994 reprécisaient que les émotions favorisent l'adaptation d'une personne à son environnement. Cela sera vulgarisé en 1995 avec les recherches de Goleman.
 
Comment rendre la réussite accessible à tous ?
L'intelligence émotionnelle vise à fournir un cadre scientifique à l'idée que les personnes diffèrent dans la manière dont ils identifient, utilisent, comprennent et régulent leurs émotions.
L'intelligence émotionnelle est une habileté et un trait de personnalité qui permet un bien-être, une maitrise de soi, des compétences émotionnelles et sociales. C'est également une source d'information qui ne peut être ignorée même si elle ne change rien à une situation mais à contrario elle peut empêcher d'agir de manière appropriée en faisant interpréter faussement une situation et nous transformer en bovins qui ruminent.
Prendre conscience de ses émotions permet d'identifier, de communiquer et de les réguler pour mieux faire baisser notre stress et quitter un cercle vicieux. Ainsi, en décodant le message véhiculé par nos émotions, nous pouvons déterminer si l'émotion est appropriée au contexte. De là, nous pouvons développer une stratégie appropriée.
Aussi bien dans la formation initiale (éducation) que dans la formation continue (tout au long de la vie), les émotions vécues par les élèves ou les apprenants ne tombent plus dans les pièges culturels classiques. Des enseignants aux formateurs, les émotions deviennent une composante de l'apprentissage.
Pour répondre à la soif d'apprentissage et de connaissances, il est important de prendre en considération les différentes formes d'intelligences des individus (spatiale, musicale, linguistique, kinesthésique, interpersonnelle, intra-personnelle et logico-mathématique).
La prise en compte de ce nouveau paradigme de l'intelligence est un facteur de réussite scolaire et professionnelle. Il accentue, notamment, l'auto-motivation et la persévérance face aux défis quotidiens.
 
Le plaisir des performances ou les joies de l'apprentissage ? La réussite vie devient un long fleuve émotionnel.
 
En 1997, Csikszentmihalyi précise les conditions et impacts d'une plus grande fluidité émotionnelle avec nos capacités individuelles à mettre nos émotions au service de la performance et de la créativité.
Être ici et le faire maintenant au lieu de tenter de motiver sur une utilité à moyen ou long terme permet de développer un climat favorable qui stimule l'intérêt des participants. Qu'une tache soit trop facile ou trop difficile fait émerger ennui ou anxiété.
Les interruptions régulières ou permanentes ou une surcharge d'activité peuvent créer des barrages où les émotions viendront alors parasiter les capacités d'analyse de notre cerveau.
L'échec scolaire devient une réalité identique aussi bien pour les plus intelligents que pour les moins intelligents même si les ressorts sont différents.
Pour réussir, il faut augmenter sa capacité à décider, ce qu'on appelle l'autonomie et qui est à distinguer de la capacité à faire (l'indépendance). Développer l'habilité de la pensée critique et la résolution de problème participent au développement de stratégies d'apprentissage autonome.
Le web, les réseaux sociaux permettent cette autonomie dans l'apprentissage. J'apprends quand je veux, où je veux avec qui je veux. De plus l'apprentissage informatique permet d'individualiser les parcours en fonction de l'intelligence du participant.
Les intuitions de Jung, Piaget, Rogers ou Adorno sont confirmées par les développements des neurosciences.

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